Antenne relais : une étude inquiétante
Une étude[1] sur les risques de l'exposition aux ondes électromagnétiques des antennes relais vient d'être publiée. Elle conclue à des effets sur les populations de jeunes rats exposés : perturbation de la régulation thermique (exposés à la chaleur les rats réduisent leurs stratégies de refroidissement ), perturbation de la prise alimentaire (qui augmente) et perturbation du sommeil (fractionnement du sommeil paradoxal), cette perturbation du sommeil paradoxal pourraient " engendrer des difficultés de mémorisation ou des troubles de l'humeur chez l'homme " selon René de Seze, directeur de recherche à l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques), un des auteurs de l'étude. Les caractères novateurs de cette étude sont que ces effets sont obtenus alors que l'intensité de l'exposition est beaucoup plus faible que les normes officielles (exposition en continu à 1 volt par mètre contre 41 pour les normes officielles) mais aussi qu'elle est menée par le très officiel Ineris (avec l'université de Picardie Jules-Verne). A l'heure du déploiement de la 4G, cette étude troublante devrait rappeler l'urgence d'une politique plus respectueuse du principe de précaution... Car, faut-il le rappeler, si les risques liés aux antennes relais se confirment chez l'homme, ils concernent toute la population et un risque même faible individuellement appliqué à une large population constitue un grave problème de santé publique.
Note
[1] Etude publiée dans "Environnement Science and Pollution Research" (3 avril 2013)